« Demande d'avis pour ma belle de 14 ans »Consultez également les autres discussions qui parlent de Santé.
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16/09/2025 à 17:39:59 |
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yolande
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il m'est arrivé la même chose avec Cerise qui résistait à l'anesthésie pré-euthanasie, c'est horrible à vivre, mais cela arrive. (elle avait un syndrome paranéoplasique dû à une tumeur indétectée, probablement au cerveau)
Ne ruminez pas sur ce que vous auriez dû faire, pas faire, c'est parfaitement dévastateur. Les 48 h de perf, je ne les ferai plus jamais aux chats au bout, ça ne sert à rien et ils finissent avec le souvenir d'avoir été prisonniers en cage. Je l'ai fait pour deux de mes chats, en vain, et je m'en veux d'avoir accepté. |
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16/09/2025 à 21:49:15 |
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lilibio
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Bonsoir Michufi,
Je suis tellement désolée pour vous, votre souffrance me fait de la peine... Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais j'espère que vous allez réussir à vivre ce deuil sans culpabilité. Le chagrin, le manque sont déjà bien suffisants... Personne n'a la connaissance exacte d'une maladie et ne peut être certain de prendre toujours les bonnes décisions, même pas les professionnels... Quand on a un animal malade, c'est ça le plus difficile, savoir, comprendre, être sûr, prendre des décisions face à des avis de professionnels souvent très divergents... si eux ne sont pas tous du même avis, comment pourrions-nous être sûrs et certains ? Et face à un animal qui ne peut pas s'exprimer, nous dire exactement combien il souffre, etc, même quand on le connaît bien, qu'on l'observe beaucoup, on fait des suppositions, des interprétations et la marge d'erreur est grande. Et puis aussi, il y a les contraintes matérielles, les moyens financiers qui ne sont pas illimités et qui nous obligent à faire des choix, surtout vu les prix exorbitants qui se pratiquent depuis quelques années dans les cliniques vétérinaires. Et puis parfois des moments de la vie où on est pris par d'autres soucis, de boulot, de famille, ou bien juste car notre inconscient nous maintient dans le déni car il pense que nous ne pourrons pas affronter la réalité...
Personne n'est parfait, l'essentiel est de faire toujours de son mieux, à un moment donné, avec les éléments de choix et de décision présents à ce moment là, qui ne seront pas les mêmes quelques temps plus tard.
Bien-sûr c'est tentant de se dire "si j'avais su, si seulement j'avais fait si ou ça" sauf qu'à ce moment là, on ne pouvait pas savoir.
L'essentiel est que vous ayez pris votre décision en pensant que c'était le seul choix possible, avec la volonté d'abréger les souffrances de votre crapouillette. C'était profondément un geste d'amour ultime, celui qui nous arrache le coeur mais qu'on a le devoir de faire quand on aime son animal et qu'on a pris un engagement à son égard, donc je vous en prie, ne vous en voulez pas pour ça.
Votre vétérinaire, en revanche, a vraiment failli à sa mission en ne vous expliquant pas les choses clairement, heureusement que Yolande était là pour le faire et vous apporter un autre éclairage. Ne pas dire les choses, c'est vraiment délétère dans ce genre de situation inattendue et tellement douloureuse à vivre.
Je vous souhaite beaucoup, beaucoup de courage pour les semaines à venir... laissez tout votre chagrin sortir et s'exprimer autant que de besoin. Mais je vous en prie, ne soyez pas trop dure avec vous-même.
Je pense bien à vous et vous envoie tout mon soutien et toute mon empathie dans cette épreuve.
Et surtout dites-vous que votre belle crapouillette continuera de vous soutenir à sa façon. Tout ce qu'elle vous a donné de son vivant va perdurer en vous pour toujours. |
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